Trevor Gould
921
portfolio_page-template-default,single,single-portfolio_page,postid-921,stockholm-core-1.1,select-child-theme-ver-1.0.0,select-theme-ver-5.1.8,ajax_fade,page_not_loaded,menu-animation-underline,fs-menu-animation-underline,popup-menu-text-from-top,wpb-js-composer js-comp-ver-6.0.5,vc_responsive

Trevor Gould

Du 1er juillet au 30 août 2012

 

Trevor Gould est né en 1951 à Johannesburg, il vit et travaille à Montréal où il est professeur de sculpture à l’Université de Concordia depuis 1989.

 

Il a aussi été Stiftungs Professor, en 2003, à la Hochschule für Gestaltung d’Offenbach am Main, Allemagne. Gould détient un diplôme d’enseignement en art du Johannesburg College of Art et une maîtrise sur la sculpture contemporaine canadienne de l’Université de Carleton, Ottawa.

 

Le travail de Trevor Gould interroge les fondements et les mécanismes de l’antagonisme nature/culture qui façonnent une part importante de notre rapport à l’altérité. Plus particulièrement, Gould porte un regard incisif mais éclairé sur les jeux de pouvoir entre l’Occident et le continent africain qui se sont construits au fil des conquêtes. Il réinvestit le récit colonial et postcolonial ainsi que son enchâssement dans l’Histoire « officielle » pour en désavouer l’autorité et pour en proposer une narration alternative qui ne serait pas assujettie à un ethnocentrisme occidental. Du même souffle, il cherche à critiquer la performativité de cette idéologie de domination – encore visible aujourd’hui – au sein d’institutions ou de plateformes de diffusion artistiques, scientifiques ou historiques, comme les musées, les zoos, les jardins botaniques, les expositions universelles et les encyclopédies.

 

Cette autre Histoire, à laquelle Gould nous convie, amplifie le récit historique établi par le truchement de documents d’archives ou de représentations d’événements fictifs qui en permettent une relecture critique et politique. La nouvelle géographie culturelle que créée Gould est peuplée de figures humaines, animales ou anthropomorphiques ainsi que d’éléments sculpturaux, architecturaux et végétaux. Certains protagonistes de cette iconographie, à l’instar des singes et des girafes par exemple, sont associés par l’artiste à des symboles de l’Afrique et campent des questionnements sur l’identité, le déracinement et les transferts culturels.

 

Si Gould se définit d’abord comme un sculpteur, ses réflexions relatives à l’histoire et à la culture sont aussi transposées en installation, en vidéo, en performance et dans un important corpus d’aquarelles. De plus, Gould cherche à intégrer ses œuvres dans leur contexte d’exposition de manière à révéler les stratégies muséographiques qui participent souvent à la légitimation des discours dominants.

 

Le travail de Gould a été exposé tant sur le plan national qu’international : au Musée d’art contemporain de Montréal (2012, 2007 et 1998), à la XIIIe Biennale Internationale di Sculptura di Carrara, Italie (2007), au Casino du Luxembourg (2006), au Musée national des beaux-arts du Québec, Québec (2005), au Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa (2001), à la Biennale de Montréal (1998), à la Biennale de Johannesburg (1995). Gould a réalisé des œuvres d’art public au Canada (1993), en Allemagne (2008 et 2006) et nouvellement en France (2013). En mai 2014, le Pavillon d’Hannibal de Trevor Gould sera inauguré à Le Vernet en Provence et présentera une installation permanente de l’artiste.

 

Gould est représenté par la Galerie Hugues Charbonneau à Montréal, par la Galerie Arte Giani à Frankfurt, Allemagne, et par la Galerie Marena Rooms à Turin, Italie. Il est compté au sein de plusieurs collections muséales et corporatives au Canada, en Pologne, en Italie, en France et en Allemagne.

À PROPOS DE L'ARTISTE

EN SAVOIR PLUS