Du 16 avril au 15 juillet 2015
Jessika Khazrik est née en 1991 à Beyrouth. Elle vit et travaille entre Beyrouth et Paris.
Interdisciplinaire, elle aborde l’art, les sciences, la littérature et l’urbain. Elle explore l’influence des esthétiques du savoir sur la sphère politique. Durant ces quatre dernières années, elle a été prises dans des investigations liées à la scatologie, à l’écotoxicologie, et l’influence de la militarisation du savoir, des technologies et du quotidien. Dans ses performances, elle connecte le gaspillage, les déchets, le travail et l’art et les sciences. Elle les performe de façon abrupte et trash, comme une matière exilée et refusée qui n’appartient plus aux ordres taxinomiques dominants. Dans ses recherches, elle questionne les politiques globales en matière de déchets toxiques résultants de leur exploitation dans des guerres, dans des milieux plus domestiques utilisés comme terrain d’essai pour l’Intelligence Artificielle ou bien même dans l’espace.
Elle est titulaire d’un baccalauréat en linguistique, d’un baccalauréat en théâtre de l’Université libanaise et d’une maîtrise scientifique en art, culture et technologie du MIT. Elle a étudié en 2012-2013 dans le « Programme d’espace de travail à domicile » post-universitaire à Ashkal Alwan. Ses essais et poèmes ont été publiés dans Bidayat Journal, Kohl Journal, Ibraaz et Almodon entre autres ainsi que des anthologies éditées sur la littérature, la science et la recherche environnementale.
Ses plus récents projets comprennent expositions et technopérations automatisées présentées dans de nombreux lieux : Theater der Welt, Hambourg ; L’enfouissement de Normandie à Beyrouth ; ICA, Boston ; Beirut Art Centre ; Edgerton Centre, Cambridge ; Canne de Chnaniir, Chnaniir ; Centre de documentation et de recherche documentaire, Santa Cruz ; Fondation LUMA, Zurich ; Home Works 6, Beyrouth ; Arab Image Foundation, Beyrouth ; La Non-maison, Aix-en-Provence ; Musée de Sursock, Beyrouth ; et LACE, Los Angeles. En 2014, elle a commencé à travailler pour la Société des faux témoins. À la fin de 2017, elle lancera l’espace de recherche « House of False Witness for Ecotoxicological and Indisciplinary Research » (HFW) et False Witness Press (FWP).